Hier, en page 2 de mon Times of India matinal, il y avait un titre intéressant. Je vous en livre la traduction approximative ; « déséquilibre des genres dans l’enseignement ». Bon, jusqu’ici, ça sent son plaidoyer pour l’égalité façon Mammouth à la française. J’entreprenais donc de sortir la plume de mon clavier pour vous livrer la substantifique moelle de cet article de fond en lisant le sous-titre : « il y a beaucoup plus d’enseignantes que d’enseignants ». Et Paf !! Prends ça dans ton féminisme ! Je me dis qu’après s’être fait virer de LCI, Zeimmour a trouver une pige par ici. C’est là que Puney, prononcer Pounay qui veut dire chat en Tamil, intervient.
En Inde, quand on veut quelque chose ça vous tombe dessus tout cru. Par exemple, j’ai émis l’idée d’avoir un chat. J’ai tout de suite eu trois propositions dont plusieurs concernaient plusieurs chats. Mon inestimable chauffeur et guide m’a emmené chez un ami à lui qui tient un garage et nourrit une bande de chats moyennement sauvages mais très très sales. Après observation de la famille chats, j’en ai choisi un qui me semblait en forme et plutôt à l’aise dans la vie. Il devait avoir 4 mois. Autant dire qu’au retour, il a pourri de cambouis mon jean et ma chemise. J’ai plutôt de la chance dans la filière qui m’a conduit à ce félin. Il est drôle, d’une mignonnerie standard pour un jeune chat et plutôt sociable. Nous n’avons que peu d’altercations, il comprend quand je dis ‘Non’. Tous les matins, mon chauffeur passe la tête de Puney sous l’eau. Quand je lui demande pourquoi il me répond : « tout le monde se passe la tête sous l’eau le matin ». Imparrable.
En Inde, quand vous demandez quelque chose, ça vous tombe dessus, une femme, un mari, un perroquet, une maison… à vous de maîtriser ce qui va tomber. Donc Puney intervient à ce moment-là en attaquant l’ascension de mon molet gauche. Ces griffes ne traversent pas encore l’épaisseur de mon pantalon. Il arrive à destination sur mes genoux et se met à ronronner lorsque deux ordures décapitent la liberté d’expression.
Je n’ai jamais été assez intelligent pour comprendre le concept de Dieu, encore moins celui de prophète ou alors j’ai compris et c’est trop simple. Dans les deux cas, ça ne peut justifier cet acte de sans-couilles. De religion je n’ai, mais de morale si. « A vaincre sans combat, on triomphe sans gloire » résume toute la morale de ces ‘hommes’. Ils ont donc tué deux policiers, un agent d’entretien, Bernard Maris, tous ceux qui étaient là dont les dessinateurs anarchistes et provocateurs de Charlie Hebdo, leurs ennemis, réalisant par là-même deux miracles. Le premier est d’unifier la classe politique française dans une condamnation sans fausse note. Elles devraient venir, il y en a qui ne peuvent pas se retenir mais jusque là, c’est nickel. De Philipo à Mélenchon, de Le Maire à Duflot en passant par Dupond-Aignan, tout le monde est au garde à vous républicain. Deuxième miracle, celui faire de Cabu, Wolinski, Charb, Tignous des martyres de la république. Reiser doit se tordre de rire… Espérons que notre inutile président n’aura pas l’outrecuidance de leur décerner la légion d’honneur à titre posthume.
Ces deux ordures ont tué froidement, en toute conscience religieuse. Les deux policiers en fonction tués dans l’attentat vont justifier une ouverture de la chasse de la part de leurs collègues. On les comprend et le premier sentiment serait la vengeance bête. Mais il ne faut pas. Au contraire, il faut les prendre vivant et bien les traiter. Rendre une justice telle que la République sait faire, avec le meurtre qu’ils ont commis, ils prendront perpette. Et il faudra bien les soigner en prison, qu’ils puissent vieillir, vieillir entre quatre murs et disparaître à 97 ans pour rejoindre leur paradis plein de vierges qui les attendent, si leur ordure d’Imam avait raison. Mais à 97 ans, les vierges, on ne peut plus leur faire grand-chose…
Pour finir, prendre le monde musulman pour un espace intégriste et Djihadiste c’est confondre Inquisition et Catholicisme. La douce odeur de guerre civile qui arrive jusqu’à Chennai n’a rien de rassurant.
Puney s’est endormi, il ronronne…