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6 avril 2009 1 06 /04 /avril /2009 10:51

« Vous êtes costaud » m'a dit le chirurgien à mon réveil. « T'es fort » me disent mes amis. Oui, je traverse ça avec une espèce d'inconscience et de vitalité qui parfois se relâche. Et là, c'est la cata. Vieillir de 30 ans en huit heures, ça marque. Je rêves souvent de revenir six mois en arrière et de faire comme si rien ne s'était passé et rien ne se passera. Ce n'est pas le cas, et il n'y a pas grand chose à attendre du coté faille d'espace temps, en revanche, coté avenir, il y a tout à faire. C'est là que l'épreuve est difficile comme un marathon tous les quinze jours. Bon, on va arrêter de se plaindre et causer un peu de littérature.

Un sommet de ma bibliothèque s'appelle John Kennedy Tool. Il décroche le prix Pulizer à titre posthume après que sa mère se soit battue pour faire publier son second roman 'La conjuration des imbéciles'. Encore un écrivain maudit qui se suicide juste après avoir écrit ce second roman et chef d'œuvre. Ce roman est une pure merveille. Il raconte les vicissitudes d'un sociopathe que sa mère veut confronter au monde du travail. C'est jubilatoire dans l'absurde.


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4 avril 2009 6 04 /04 /avril /2009 08:31

Je fais partie de cette moitié de l'humanité dont 10% frappe sa femme, sa compagne pour qu'il en meure une tous les deux jours. Fort avec les faibles, ça rend pas fière. Dans notre pays hautement civilisé, ça ne fait pas partie des priorités de l'état, et comme aurait dit notre Jacquot national, ça m'en bat l'une sans faire bouger l'autre (toujours la classe le Jacquot).

Je n'ai rien contre la violence, quand elle est bien utilisée sur un terrain de rugby, un ring de box, un tatami de judo par exemple. Elle peut servir un dessein honorable qui est de mettre la pâtée à un adversaire avec lequel on peut éventuellement aller boire une bière après. Aller boire une bière avec la femme que l'on vient de cogner me semble plus improbable. Se regarder dans une glace après avoir cogner la femme avec laquelle on vit me semble encore plus improbable. Vivre normalement, sans remords et avoir une vie sociale après avoir cogner la femme avec laquelle on vit me semble hautement infaisable.

J'ai rencontré des gens qui cognaient leur femme. J'ai rencontré de femmes qui restaient avec le connard qui les cognait sachant pertinemment que ça finirait mal. L'esprit humain est définitivement obscur.

La femme de notre leader Maximo et son pot de fleur au droits de l'Homme ont décidées que cette affaire allait être la leur pour la République Démocratique du Congo. Les bons sentiments font toujours mieux à l'exportation.

En attendant qu'elles se penchent sur le sort des quelques femmes battues sous nos fenêtres, voici le spot tourné et diffusé en Angleterre où certes on joue au rugby surtout avec les pieds, ce qui n'empêche pas de coller la honte à nos bleus, mais où la modernité n'empêche pas de s'attaquer aux poutres que l 'on a dans l'œil.


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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 10:49
Impressionnant non ?

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 10:25

Un mois !!! Ça fait un mois que je suis passé à travers le mur. Bilan de ma nouvelle vie, dans mon nouveau corps.

Alors, quel effet ça fait ?

Mal ! Ça fait mal ! Si j'avais pu m'en passer, je l'aurais bien évité ce coup là. La douleur n'est pas physique, les médecins prennent ça en charge de manière impressionnante. On t'ouvre le thorax sans que tu ne souffre plus que si l'on t'avait fêlé trois côtes. Ça fait mal dans la récupération. C'est long. Après un mois, j'ai toujours l'impression d'être un papy semi-grabataire. C'est là que ça fait mal : la baisse brutale des capacité physiques.

Est-ce que ça vaut le coup ?

Est-ce qu'une minute de vie vaut le coup d'être vécue ? Le soleil donne un goût de printemps, c'est juste sublime à regarder, à sentir, à vivre. Et puis il y a ceux pour lesquels on c'est donné cette peine et c'est là le plus important. Tous ceux qui m'ont soutenu pendant ce mois, c'était impressionnant. Pour ceux-là, il faut se donner toutes les peines du monde pour survivre.

Qu'est-ce qui va se passer maintenant ?

Reconstruction, changement de cap et construire des projets à longs termes. Reconstruction, c'est à dire retrouver des capacités physiques de mon âge, pouvoir avoir une vie sociale comme avant, je zappe en grande partie la vie sportive, pouvoir de nouveau travailler. Changement de cap, trouver un rythme qui convient mieux à une vie équilibrée, sans jeter dans le travail 95% de mes ressources, en consacrant plus de temps à ceux que j'aime. Peut-être même, en faisant ce que je veux au rythme où je le veux. Projets à longs termes, les trucs que j'ai dans les cartons depuis cinq ou dix ans. Je les ressors et je vais au bout.


Sur ce, un peu de littérature. Un roman des plus important de ma bibliothèque s'appelle 'le Seigneur des porcheries' écrit par Tristan Eglof. Encore un premier roman d'une intensité et d'une inventivité sans nom. Comme tous ceux que j'aime lire, c'est épique, violent et ça fini mal. C'est du Faulkner de l'an 2000. Il a écrit deux autres romans toujours pas traduits en français. Tristan se suicide à l'age de 33 ans. Les grands écrivains américains seraient-ils maudits ?


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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 17:22
Pour les courageux qui sauront passer les trois premières minutes, c'est du pur bonheur...



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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 16:21

Dans le bestiaire politique, il existe une forme particulièrement voyante de retourneur de veste : le transfuge. Notre Leader Maximo en a chassé et capturé quelques un dont son valet des affaires étrangères. C'est le plus voyant mais pas celui qui passe le mieux la serpillière. Le meilleur, c'est quand même celui qui a hérité du ministère de la honte nationale à la suite de Brice. Pour un retournement de veste, c'est un retournement de veste, il en a même explosé les coutures.
On peut faire le rapprochement entre sa séance de questions réponses face à des associations et les quelques candidats à l'immigration, 300 environ, qui viennent de se noyer au large de la Libye (dont le maître mégalomane et violent est d'ailleurs un bon ami de notre Leader bien aimé). Donc, nous ne sommes pas encore dans un film de Walt Disney (dixit E. Besson). En effet, dans les films de Walt Disney, les policiers ne viennent pas à six heure du matin faire un jolie paquet de quelques candidat au 'retour' pour les mettre au centre de détention le plus proche. Soit dit en passant, n'importe qui, dans une démocratie, a le droit à un jugement en bonne et due forme sauf les sans papiers en Europe et les terroristes au USA.

Sans faire d'angélisme, les hommes naissent libres et égaux en droit, c'est le premier et le plus connu des articles de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen qui, soit dit en passant, fonde notre démocratie. Les sans papiers ne sont donc pas de hommes au sens du droit. Un transfuge socialiste qui applique cette politique passe vraiment la serpillière de notre Immaculé Leader. Il ne lui reste plus qu'a approuver l'intervention en Irak pour faire la paire avec l'autre...


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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 18:14
Le maître en Suède...

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 11:53

Le ciel est normand aujourd'hui et j'ai décidé de ne rien faire. Rien de rien de rien. Lecture, sommeil, lecture, sommeil. De me laisser bercer par le ronron de la chaudière, du vent dans les arbres et des nuages blancs qui défilent à grande allure dans le ciel banlieusard. Pas de piano, pas de guitare, pas de marche, pas de vélo. Juste attendre que la blanquette ai fini de cuire pour la manger et que la digestion me pousse à une sieste salvatrice pour ensuite recommencer à lire.

Depuis une semaine hors de l'hôpital, j'essaye d'avancer plus vite que la musique. Comme disait Tonton, il faut laisser le temps au temps.

Pour reparler littérature, voici le deuxième livre plus important de ma bibliothèque : 'Ripley Bogle' de Robert Mcliam Wilson. Robert est irlandais, de Belfast. Il écrit ce premier roman semi-autobiographique avec un personnage, Ripley, qui survit de Belfast à Londres entre mensonge et arnaques à deux pennies. Ripley raconte une histoire qui s'avèrera totalement fausse et extrêmement sordide. Ça commence pas très bien, ça se finit très très mal. C'est absolument magnifique et déprimant. Très irlandais.

A regarder les romans que j'ai aimé, je me rends compte que beaucoup finissent mal. Le rapprochement avec notre leader maximo devrait être immédiat : un quinquennat qui commence bien et se finit mal. Mais ce n'est pas pour ça que le personnage est admirable. Il reste le même, avec ces tics, son avidité et son mépris d'autrui.

 

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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 10:29
Si Bobby Fuller avait imaginé qu'il signait là un hymne punk...


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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 10:10

Je me déplace lentement, je mange lentement, je vis lentement et je lis vite. La reconstruction va prendre du temps et je compte bien le prendre, m'éloigner du stress professionnel de la 'crise'.
Alors pour commencer, il faut absolument citer quelques chefs d'œuvre de la littérature mondiale. Le premier est de T.C. Boyle (Tom Coraghessan, tu parle qu'avec un deuxième prénom comme ça, il vaut mieux écrire T.C.), un auteur américain qui fait de son premier roman son chef d'œuvre : 'Water Music'. Les histoires croisées d'un explorateur écossais et d'une punaise londonienne. Le premier est totalement obsédé par l'Afrique et va s'y perdre, le second cherche à survivre par tous les moyens du monde. Tout commence normalement, pas bien, normalement et se termine mal, en un tableau apocalyptique. La descente aux enfer se passe crescendo. C'est épique, bien foutu, enlevé, rebondissant et passionnant.

Si vous comprenez la langue de Shakespeare, c'est mieux, sinon, la traduction est plus que correcte.

 

A part ça, comme prévu, des suédois sortent le premier logiciel qui va permettre de contourner la lois ADOPI. Ce n'est que le premier pour cette lois déjà obsolète avant d'être entérinée. Je suis prêt à parier beaucoup que d'ici six mois, une palanquée de développeurs libres mettrons à disposition des internautes tous les outils nécessaires au contournement d'ADOPI. Pour pondre ce type de loi, il faut être un expert en télécommunication et informatique de niveau 43. Anticiper les développements possibles sur les réseaux et la manière de les contrer, c'est juste un fantasme de ministre de l'intérieur (ou de Luc Besson).

 

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