Les chroniques d’Injambakkam XVII : week-end chez Mowgli

Après la jungle des villes, Chennai et sa banlieue, nous étions à la campagne, presque dans la jungle, à la forteresse médiévale de Gingee (prononcer Jean Ji un peu comme la chanson de Bowie). C’est là qu’on du venir les dessinateurs de Disney pour prendre des repères et faire le ‘Livre de la Jungle’. Trois pitons rocheux posés là par des camions bennes géants, surmontés de temples ou de forts dans une plaine de rizières et de forêts. Nous avons donc escaladé le plus haut. Enfin, j’ai entrepris, avec ma condition physique de gratin dauphinois, de monter au fort le plus haut, je faisais une pause définitive à mi chemin. C’était sublime. Les Indiens s’arrêtaient pour prendre des nouvelles, discuter de mes origines, de ce que je faisais en Inde, me piquer ma flotte…

Je n’ai rencontré ni Baloo, ni Kaa, quelle déception.

Maintenant, je me souviens de la sensation d’avoir jouer un match de rugby intense l’avant veille. Chaque petit muscle se rappel à mon souvenir à chaque petit mouvement…

Prochaine visite le fort principal qui semble plus accessible.

Il en faut peu pour être heureux.

Une pensée pour les Philippins qui viennent d’essuyer une tornade géante. L’aspirateur était à pleine puissance visiblement. Et une pensée moins intense à ce pauvre président de l’UMP qui dit avoir essuyé des insultes antisémites… Hey Mister Pain au Chocolat, qui seme le vent récolte la tempête ?